La lumière est au bout du chemin...

Le soleil était haut dans le ciel, ses rayons se reflétaient sur les hautes tours aux fenêtres imposantes de la capitale des hommes. Dans la vieille ville, le corps des chevaliers de lumière vaquaient à leurs occupations, séance de recrutement, rédaction de rapports, réunion des commandeurs, relecture des nouvelles du front, passage des frères en mission, assignation aux nouveaux ordre de marche...

La journée avançait lentement, au rythme des allées et venues des chevaliers. Vers le milieu de l'après-midi, la porte du hall d'entrée s'ouvrit, une silhouette avança au centre de la salle, son visage masqué par les reflets du soleil, sa robe ondoyant au gré du vent, projetant des halos lumineux aux 4 coins de la salle circulaire. Le nouveau venu s'avança vers la table des généraux, retira sa sombre capuche, puis s'inclina devant Wulfried le preux. Tout en s'agenouillant, le mage Thyreos dit d'une voix forte, pleine de fierté et d'assurance:

- Grand maître, voila plus de deux mois que je n'ai donné signe de vie mais je réapparait aujourd'hui devant vous, bien décidé à vous explique la cause de mon absence. Souvenez-vous de cette nuit, où je rentrai en rampant dans cette même salle, aveugle et déchu, touché dans mon âme, maudit par quelques enchantements démoniaques. Il m'a fallu plusieurs semaines pour récupérer, pour m'habituer à mes yeux de l'âme. Malheureusement, durant mes jours de convalescence, je n'ai pas fait preuve de prudence, et les mêmes qui m'avaient souillé s'en sont à nouveau pris à moi. Laissez moi vous conter mon combat...
(Fin de la partie 1)

HRP/ Histoire rp de ma longue absence pour cause de réparation de pc, j'écris à la suite de ce poste les prochaines parties

PART II

Voila donc où tout a commencé. Je me reposais dans ma chambre après avoir terminé ma dernière mission, appréciant ses moments de solitude, j'écoutais les gazouillements des oiseaux, je somnolais en repensant à mes derniers instants de vie, content de foulé encore le monde de mes pieds. Mais soudain, une sensation de peur m'envahit, la température de la pièce venait de chuter, je regarda par la fenêtre et aperçois le soleil brillant, inondant la terre de sa chaleur. Sentant le danger je bondis hors de mon lit, agrippa mon bâton d'if puis en deux mots de pouvoir, invoqua un bouclier protecteur autour de mon frêle corps dépourvu d'armure.

De sombres formes se déplaçaient dans la pièce, des ricanements féroces jaillissaient de la brume précédemment apparue, alors que je m'apprêtais à lancer un sort de luminosité grandissante, une griffe énorme se dressa devant moi, frappant mon bouclier avec tant de force que je me retrouva propulsé à l'autre bout de la chambre, mon bouclier magique disparaissant progressivement. Tandis que je me relevais avec difficulté pour faire face à mes adversaires, la brume m'enveloppa, m'étouffa jusqu'à ce que je sombre dans l'inconscience...

Tic....Tic...Tic... o..où suis-je?!... Mon esprit était confus alors que j'ouvrais mes yeux spirite, découvrant une caverne sombre, dénuée de lumière, une chance que mes yeux psychique n'aient point besoin de lumière pour voir.J'essaie de bouger mais me rends compte que je suis solidement attaché à un rocher par des chaînes en fer. De grosses gouttes d'humidité tombaient sur le sol froid et dur d'où le bruit que j'entendais avant. Je balayai la grotte du regard, à la recherche d'un indice mon permettant de savoir où je me trouvais précisément. D'immenses stalagmites se dressaient telles des imperturbables défenseurs au milieu de la caverne Mon regard aveugle se posa sur un monticule de terre autour duquel s'affairait une multitude de silhouettes difformes, amenant et emmenant plusieurs gros rochers difformes. je voyais même une de ses créatures porter un rocher à sa bouche et l'avaler avec suffisance....Mais...attendez...ce n'est pas des rochers!..Ce sont des carcasses..des corps humains..nains..elfes..il y en a des centaines...qu'est-ce que ça signifie??!!

Le silence de mon effroi fut brisé par un rire effrayant, un rire comme je n'en avait jamais entendu, un rire venant des entrailles de l'enfer, venant d'une abomination sans cœur et sans scrupules, d'une cruauté sans limite, le mal personnifié. Alors que j'essayais de discerner l'origine de ce son machiavélique, une ombre de proportions humaines sortit de l'obscurité, au même moment une voix résonna dans ma tête:

- Le mal personnifié? Moi? Allons vous exagérez, humain. Le dernier mot était dit avec tant de répulsion que j'en eu des frissons. - Bien si nous revenions à nos affaires, laissez-moi me présenter, je suis Maldonis, Eredar de la tribu des Drakorians, j'ai succombé à mes blessures lors de la 2ème grande guerre, il y a quelques siècles mais j'ai été ramené à la vie par une personne qui avait encore besoin de mes services *rire rauque*. Je me suis donc installé ici avec des Worgens que j'ai soumis à mon contrôle. Mais j'y pense, vous ne savez pas ce que vous faites ici...

-Voyez-vous, mon employeur a une dent contre votre race et ses alliés, il veut vous faire payer vos crimes et venger son peuple par la même occasion. Il a donc mis à ma disposition plusieurs appareils ainsi que des spécialistes afin que je puisse mener à bien ma mission. Je vais vous faire une démonstration de ce en quoi consiste mon travail.

*L'Eredar claqua des doigts et deux hommes-loups apparurent, portant un prisonnier elfe à demi-inconscient. Il était dans un état déplorable, résultat d'incessantes heures de torture, tant physique que morale, avait réduit la volonté de cet elfe en miettes. Ils déposèrent le malheureux au centre d'un cercle de runes complexes qui m'étaient inconnues, puis les loups se retirèrent.*

-Qu'il est bon de se faire servir, dit Maldonis, à présent ouvre grand tes yeux magiques humain, et contemple la fin de votre existence!

*Dans un bruit assourdissant, les runes s'illuminèrent d'un halo violent, enveloppant le prisonnier de volutes de fumée. A travers cette brume je ressentais le désespoir de ce malheureux mais aussi que sa conscience le quittait, remplacé par une soif de sang, une faim insatiable de chair. Puis la brume se dissipa dans un dernier râle d'agonie de l'elfe et je découvrit avec horreur ce que cette transformation avait engendré. La créature qui se tenait devant moi n'avait plus rien d'elfique, des écailles purulentes suintaient de tout son corps, sa tête était remplit de crevasses et de cicatrices dont dépassait une gueule énorme aux dents acérées, des bouts de chair et d'os pendaient et son corps entier était recouvert d'un sorte de liquide jaune et visqueux, qui glissait jusqu'au sol et le rongeait comme de l'acide.*

*Devant la vision de ce monstre, je ne pu retenir mon estomac et je vomis sur le sol. Dégouté et écœuré, je peinais à reprendre mes esprits quand tout à coup Maldonis se téléporta devant moi et des ses mains griffus, m'aggripa le menton en me regardant droit dans les yeux et dit:

-Pourquoi es-tu si répugné par ceci, u lui ressemblera bientôt,quand j'en aurai fini avec toi. Je m'occuperai de toi à l'aube, d'autre prisonniers m'attendent. Remercie-moi, je te laisse profiter de tes dernières heures en tant qu'humain!

Et il me laissa seul dans me désespoir, seul avec l'ombre de moi-même...
(Fin partie2^^)

[HRP]
Bravo thyreos pour ce début de récit déjà très prenant !
J'ai hâte de lire la suite.

J'en profite pour te dire que la soirée Rp que j'avais prévue de faire il y'a quelques semaines devrait bientôt voir le jour !

Bonne continuation Mage Poète !

Alors que la nuit avançait lentement, me rapprochant inexorablement de mon ultime heure, du jugement de mon âme, j'essayais tant bien que mal de sortir de cet enfer. J'invoquais les puissants sorts de la caste de flamboyance, me concentrant afin de faire couler le feu dans mes veines et peut-être réussir à me libérer en surchauffant les chaînes qui me retenaient prisonnier.

Après plusieurs vains échecs, la panique me gagna, je n'arriverais jamais à sortir de là à temps, le désespoir m'envahit et avec lui, l'inéductabilité de la mort. Non! Je ne peux passer de vie à trépas maintenant, j'ai encore tant de choses à accomplir en ce bas monde. Alors que je poussais les dernières limites de mes forces magiques dans un dernier effort pour détruire mes chaînes, une intense lumière apparut devant mon regard vitreux, se condensant en une forme humaine, illuminé d'un halo de lumière blanche et aveuglante. Puis une voix retentit dans mon esprit:
-N'abandonne pas, mage de lumière, le bien triomphera toujours, tu dois garder la foi. Si tu veux vaincre le mal, ouvre les yeux et vois, la lumière est au bout du chemin. Soudain un bourdonnement emplit mes oreilles, une vive douleur gagna mes yeux, je cria sous la souffrance quand d'un seul coup, le silence revint et mes yeux s'entrouvrirent.

Je voyais à nouveau, je voyais distinctement chaque détails de la grotte! Et je remarquais que mes yeux de l'âme étaient toujours présents, que je pouvais à présent utiliser deux formes de vision, ce qui améliora considérablement ma perception des choses. La forme de lumière éthérée avait disparu, mais une plume blanche se déposa devant moi. Je leva les yeux pour apercevoir une fine pellicule de lumière qui montait jusqu'au plafond de la caverne et semblait la traverser.

Était-ce un signe? Une ange m'avait-il vraiment rendu visite? Ou n'était-ce que moi qui délirais en sentant la mort proche et que, par une déformation dans le flux magique, avait réussi à soigner mes yeux meurtris, je ne le savais pas. Tout ce que je sentais, c'était que mes forces revenaient, la magie gonflait en moi, inondant mes sens de puissance pure. Je fis exploser mes chaînes et je me faufila dans la pénombre en jetant un sort d'invisibilité. Il fallait que j'aille libérer les autres afin de stopper le travail macabre auquel se livrait Maldonis et ses sbires. Après une exploration partielle des différents tunnels sous forme spirite, je localisa l'entrée des geôles et m'y rendit à pas feutré. Je marchait sur un long couloir, puis je tourna à gauche, débouchant sur une vaste salle remplie de cachots. A l'intérieur gisait immobile, les malheureux torturés, brisés et enchaînés au désespoir. Des elfes des nains, des humains, des gnomes et même des draeneïs. Plusieurs gardes Worgens montaient la garde, j'en compta six.

Invisible, je marcha lentement derrière deux de ses hommes-loups, puis me concentrant, je lança un sort d'explosion intérieur sur les quatre gardes qui se trouvaient en face de moi et des deux garde que je voyais de dos. L'explosion fut telle, qu'ils moururent sans un bruit, mais l'explosion risquait d'alerter la meute. je devais me dépêcher! Sortant de mon invisibilité, je lança une boule de feu sur le premier des deux adversaires encore en vie, l'impact l'envoya brûler contre la paroi de la salle, de mon autre main, je condensa le givre présent en moi au bout de cette dernière, et dans un cri je balança une éclair de glace en plein dans la mâchoire de la bête poilue, qui chuta lourdement sur le sol.

Je me précipita vers les cachots ou les mourants se tordaient de douleurs, je repéra les plus costauds ou ceux qui avaient le moins soufferts et les libéra en glaçant les cadenas qui les enfermaient, ils étaient débousollés, mais il y avait parmi eux des vétérans de guerres qui prirent vite l'ascendant sur leur fatigue, il récupérèrent les armes des gardes carbonisés puis commencèrent à marcher vers la sortie.

C'est alors qu'un rugissement effroyable venant du fond du couloir nous percuta de plein fouet et l'un des prisonniers cria:
- Le gardien des âmes! cachons-nous vite!
Alors que nous nous mettions derrière les rochers qui jonchaient la grotte, un bruit de pas assourdissant nous frappa les oreilles, et ça se rapprochait, d'où je me trouvais, je voyais les visages apeurés de mes semblables, toute combativité les avait quitté, quelle était donc cette bête infernale? Puis je discerna l'ombre du silhouette se reflétant sur le mur, mon sang ne fit qu'un tour, c'était un gronn des montagnes! Une race de cyclope à la cruauté inégalée. Et la panique et la peur m'envahirent également.

Comment pourrions-nous survivre?

(Fin partie 3)

Paralysé par le rugissement de la bête, je me demandai comment il serait possible de sortir de cet enfer. Pendant que je réfléchissait à toute vitesse pour trouver une solution, la panique gagna les prisonniers que j'avais libérés il y a peu. Je sentais que leur vaillance était mise à rude épreuve et qu'elle ne manquerai pas de se briser sitôt que le Gronn chargerait. C'est alors que, dans les rangs terrifiés des braves membres de l'alliance, une silhouette se leva. Il portait une cape verte émeraude, avec des reflets dorés, son plastron brillait d'une lueur argenté,alors que partout l'obscurité régnait. Il brandissait une des haches des Worgens tués précédemment et la tenait fermement, puis il se tourna vers nous (il était au 1er rang).
Son visage était gracieux, mais avait été ravagé par la guerre et les ans. A présent il était vieux et des cicatrices parcouraient ses avants-bras ainsi que ses jambes dépourvus d'armure. Une longue barbe pendait de son visage marqué par les affres de la vie, où s'entremêlaient des poils roux et grisâtres.
Puis ce vieil inconnu prit la parole et là, au bord du désespoir, en l'entendant, j'entrevis la possibilité que nous pourrions nous en sortir et peut-être même...vaincre...

HRP/ désolé j'ai commencé tard et je n'ai pas le temps de finir je continuerai demain^^

suite PART4

Sa voix était chaude mais autoritaire également, preuve qu'il avait été gradé dans les forces de l'alliance, chaque mot qui sortait de sa bouche semblait venir des tréfonds de son âme. Il nous parla d'une voix sereine, où toute panique avait été annihilée, il nous dit:

-Peuples de la glorieuse alliance, depuis trop longtemps nous courbons l'échine face à l'envahisseur peau-verte, les fétides morts-vivants, la horde des réprouvés et les rejetons hauts-soleil. Cela suffit!!! *brandissant haut sa hache* L'heure n'est plus aux plaintes et aux caprices, l'heure n'est plus à la survie ou à la peur d'un échec. L'heure est à la victoire contre le mal de nos contrées bien-aimés. *plusieurs des prisonniers se lèvent* Oui certains d'entre vous vont mourir aujourd'hui je vous le dit, moi aussi certainement car mes veux os me permettent tout juste de lever ma chope de bière! *de rires fusent* .

-Mais rappelez-vous d'une chose, la mort n'est rien, si l'on sait que l'on peut être fier de la vie que l'on a vécu. Et quelle plus grande fierté que de mourir dans l'honneur en protégeant ce qui nous est cher? Montrons à ces chiens notre ardeur, montrons-leur ce qu'il en coûte de s'attaquer à nos biens les plus sacrés. *Une rangée de guerriers trapus se positionnent à l'avant de la petite troupe* Montrons-leur la lumière qui résident en nos cœurs et chassons ces êtres impies loin dans leurs terres sèches et taries de sang! Pour l'alliance, pour l'empire!! Chargez!!!

Enivrés par le discours de ce preux chevalier, tous les prisonniers qui, jusqu'alors ne pensait qu'à la mort, chargèrent la troupe des Worgens accompagné du Gronn. certains frappant avec les haches des Worgens, d'autres utilisant leurs propres chaînes pour combattre, nous avançâmes lentement, tel une marée en furie s'abattant sur les rangs des hommes-loups. Nombre de prisonniers, qui ne portaient pas d'armure tombèrent sous les assauts répétées des créatures de la nuit. Je frappai de toute mon énergie, immobilisant mes ennemis dans la glace, carbonisant les canidés, redonnant de la vigueur aux muscles fatigués des combattants. Alors que mes forces s'amenuisaient, j'entendis des cris d'effroi provenant des premières lignes de défense. Je leva la tête pour apercevoir le Gronn qui hurlait toute sa rage, il était arrivé à portée de nos armes, mais nous étions à portée de ses griffes. Voyant que la ligne allait cédé, le vieux guerrier sauta sur un rocher proche, pointa sa hache vers le géant, puis cria : Sus à l'abomination!!

Il se laissa glisser à terre puis s'approcha du monstre, suivi de plusieurs vétérans, alors que les prisonniers restants tentaient de détruire la force des worgens qui avaient considérablement diminué. Nous étions encore une trentaine contre une vingtaines de féroces rôdeurs. Sentant que les vétérans ne pourraient gagner seul, je fis appel à la caste de flamboyance et un dragon de feu enveloppa les derniers hommes-loups, qui prirent feu à une vitesse impressionnante. Mes forces me quittaient, je tombai sur le sol, et à travers les flammes de mon sort, j'entrevis les worgens qui se débattaient pour survivre, lançant des cris à déchirer le ciel. Puis le silence...Je ferme les yeux... et le choc de l'acier se fit entendre.. mais je suis bien, après tout qu'il continue leur lutte sans moi... Et je m'évanouis