Midamal entre dans la salle du haut commandement, suivi de près par une grande jeune femme élancée, portant capuche et longue robe.
Le silence ne dura pas longtemps lorsque le bruit des pas lourds de Midamal suivis de ceux plus légers de la jeune femme, résonnèrent sur le marbre froid de la grande pièce.
La jeune femme, un peu nerveuse, s’adressa en chuchottant à son compagnon :
- vous êtes sûrr que tout va bien se passer, messirre Phil…heu…Midamal ?
- chut ! moins fort ! ils ne savent encore rien ! Mais ce n’est pas un problème, ce sont de véritables serviteurs de la Lumière.
La jeune femme parut s’appaiser face à ces quelques paroles.
Midamal, après un bref salut à ses Frères et Sœurs de part et d’autre de la pièce, s’avança plus en avant, Coralline à sa suite, et dit à celle-ci :
- Vas-y, n’ais pas peur.
La jeune femme fit deux pas, rabattit sa capuche, dévoilant deux belles cornes d’un blanc d’albâtre et mit un genou à terre, révelant un sabot fraichement peint d’une couleur psychédélique. Puis prenant de l’assurance, s’adressa sans détour et avec un accent à couper au couteau aux personnes lui faisant face.
- Bien le bonjourr Messeigneurrs. Je suis Corralline de l’Exodarr et je me prrésente à vous afin d’apporrter mon concourrs dans la lutte contrre le Fléau et ses séïdes.
J’étais infirrmièrre surr le chantier de l’Exodarr.. vous connaissez l’histoirre…J’ai mis mes talents de soigneuse au serrvice de l’Alliance de votrre monde, carr comment un draeneï pourrait s’acoquiner avec la Horrde quand celle-ci abrritte ces fourrbes d’elfes de sang et ces Orrcs, ressponsables de la destrruction de ma si chèrre planète !
J’ai consacrré ma vie à la Lumièrre et j’entends bien continuer jusqu’à la chute du vérritable rresponsable de tout ce désastrre ! C’est pourrquoi je me mets à votrre disposition, si vous le souhaitez…
La jeune femme baissa le regard, se releva doucement en époussetant discrètement sa robe, recula à hauteur de Midamal et lui chuchotta :
- ça va ? j’ai pas dit de bêtises ?
Elle n'eut pour toute réponse qu'un large sourrire de Midamal