Je me rappelle de mon enfance ou tout n'était que tranquillité et sérénité. Mes parents, de grands Prêtres, ont voués leur vie a Elune. Je suis née dans un petit village aux alentours d'Ashenval. Un endroit magnifique ou je m'évadais souvent. Mon père du nom de Jalayan était un homme droit et rigoureux, . Malgré sa dureté envers les autres, il était tendre avec nous. Toujours a donner tout l'amour qu'il avait. Ma mère quand a elle était beaucoup plus souple. Quand je n'obtenais pas ce que je voulais, je me tournais inéluctablement vers ma mère, qui s'empressait de faire ses petits yeux de malheureuse, comme elle aimait si souvent le faire pour moi. Mais quand c'était comme ça, je n'osais regarder mon père, de peur qu'il me dise que je profitais un peu trop de la situation.. Ma mère s'appelait Karlyne. Je me souviendrait toujours de ses long cheveux blancs dans lesquels je passais si souvent mes mains. Cette sensation de bien être me rendait sereine, et surtout me je me sentait en sécurité. Je passais des heures dans ses bras. Elle me caressait souvent les cheveux, et , la plupart du temps je m'endormais. Devenue un peu plus grande, je dus entrer dans le cercle des Prêtres. La ou l'on apprends a aimer les autres au delà de toute conception humaine, ou l'on apprends a donner sa vie, a donner son dernier souffle pour que les combattants de tout horizons, puissent au péril de leur vie donner le dernier assaut sur ces créatures immondes du Fléau. J'ai passé énormément d'années a cet apprentissage.
Mais entre temps, avant que je finisse celui-ci, un don d'Elune fut fais à mes parents. Le plus beau cadeau qu'Elle pouvait leur faire. Ma mère portait en elle, le fruit de leur amour.
J'étais émerveillée par cette idée. J'allais être grande soeur.
Il est vrai que ma mère a du supporter mes innombrables *Maman, s'il te plait, je voudrais écouter ton ventre* que je lui disais.
C'était une période pleine de changement. Ma soeur vint au monde un soir de pleine lune. Ma mère était des plus heureuse, quand a mon père, on sentait sa fierté ressortir par tous les pores de sa peau. Même s'il cachait sa joie, je le connaissait bien, s'il s'était trouvé tout seul, il aurait fait explosé sa joie. Mais il avait trop de fierté pour ça.
Mais ..... un matin, alors que ma petite soeur atteignait seulement ses 3 lunes, nous nous étions levés comme tous les matins, nous prenions notre repas en plein air, quand soudain une vague de monstre sanguinaire fit irruption dans notre petit jardin. Mes parents eurent le réflexe de prendre ma soeur et moi et de rentrer en vitesse dans notre maison. Mon père s'activa a barricader toute les entrées tant bien que mal avec ce qu'ils trouvaient a proximité.