Au service des Wrynn

Part I: Au détour de la forêt

La jeune KadMae, issu de la famille des Marcot, flannait dans la forêt d'Elwynn sur la route reliant le comté de l'Or à la capitale Hurlevent. KadMae, haute d'un petite dizaine d'année allait fréquemment livrer à Hurlevent des denrées issues des cultures , elle adoré se promener au travers des arbres et de la nature. Elle jouait avec les écureuils, les faon, les daim et parfois même avec les sangliers. Elle prenait un malin plaisir à courir après eux, ou d'essayer de les capturer ce qui n'était pas une chose aisée.
KadMae courrait, virevoltait comme un papillon profitant de ces instants éphémères de liberté. Le soleil brillait au zénith, la forêt était calme, l'eau des cascade proches clapotées dans un doux cliquetis de bonheur. L'herbe, où s'était allongée le jeune fille, était soyeuse, tendre, juste sèche de la rosée, elle sentait la fraicheur du matin, la douceur de cette fin de printemps. Un petit coin de bonheur, un lopin de calme, son petit bonheur hebdomadaire, la calme de la forêt, suivi de la vie trépidante de la capitale où Allison lui donnerait quelques confiseries. Ceci la motiva pour reprendre la route de la capitale, mais en rejoignant la route de la capitale, un certain malaise l'emplit, elle remarqua que les animaux s'étaient tus ... Le soleil, bien qu'a l'apogée de son règne quotidien, se trouva voilé quelques secondes, puis réapparu. La jeune ingénue balaya rapidement quelques mauvaises idées qui avaient rapidement germé dans son esprit. Puis le soleil se cacha de nouveau, mais cette fois-ci de manière insistante et étrange, la route qu'elle suivait était partiellement caché du soleil. Elle se retourna vive comme l'éclair.
Une contemplation d'horreur hérissa les myriades capillaires de son corps d'humaine, sa voix monta dans les aigus crissant de la peur qui l'animait à ce moment présent, elle restait pour là immobiliser, tendue, mortifiée, incapable de fournir le moindre mouvement ... Au bout, de quelques secondes le Taureen agacé par le cri, commença à brandir son immense bâton brillant de quelques éclats dans la partie supérieur, pour le reste il bénéficiait de la disgrâce des artisans peu soigneux de la Horde. Le bâton n'avait pas atteint le paroxysme de son amplitude, lorsque ces pieds se trouvaient emprisonner par un ensemble de glace, ce qui ne manqua pas de le surprendre, puis il constata que le bruit strident de la fillette s'était interrompu, il désarma son geste et baissa les yeux. La fillette avait disparu, le Taureen se mit aux aguets, celà sentait la magie ,se dit-il ...

KadMae ébêtée, se trouvait maintenant derrière un arbre après avoir senti une grande vague de froid, et se senti ensuite enlacée, prise comme un paquet tout en ayant une vision voilée, troublée par un voile bleuté étrange ... Elle se trouvait maintenant poser à l'abri d'un arbre magistral, sans savoir ni comprendre comment elle était arrivé là, elle découvrit avec bonheur qu'elle continuait d'agripper avec ardeur son panier de livraison. Elle sorti quelques peu de sa torpeur, en levant les yeux, découvrant une immense silhouette, fière, drapée de riches étoffes, avec des broderies très fines, très soignées ... Elle se dit que c'était un mage, certainement un mage de bataille suivant ce que lui avait raconter son oncle, les grands combattants initiés à cette classe arboré de très belles armures taillées dans les plus luxueux tissus d'Azeroth, et les héros de l'Alliance aimaient se distinguer par de fines broderies amenant un fini impeccable. En observant, l'homme qui vraisemblablement l'avait extrait d'une mort certaine, elle notait plein de petit détail en quelques secondes, juste avant que l'homme ne disparu de son champ de vision. Elle n'avait vu que son dos, massif, surmonté d'une capuche.Puis elle repassa mentalement ces quelques secondes, elle vit une main arborant une rune magnifiquement brillante. Mais cette main est bleue! se dit-elle.
Ce dernier indice laissa la fillette perplexe, un sauveur à la peau bleue! pensa-elle.
Ces pensées furent perturbées par un hurlement de Satan, auquel elle ne compris rien. Sortant le petit bout de son nez, de sa cachette, elle vit le Taureen pris par les flammes, tourmenté par des éclairs rapides et blancs, et sa mobilité était toujours emprisonné par la glace ... Le Taureen s'effondra, son souffle était rapide mais faible, se narines immenses formaient des cercles de plus en plus dilatés. Le mage se posa au dessus de lui, et lui parla, la distance était trop importante pour que l'enfant puisse entendre la discussion. Le mage tenait, le Taureen, en prisonnier en cours d'interrogatoire; la main gauche accrochant solidement le col de l'ennemi et une dague flamboyante dans l'autre. Quand tout à coup, la lame fit une troisième et toute petite corne au Taureen, qui d'un souffle s'endormit à jamais.

Le Draeneï, car cela revint à l'enfant humaine, les hommes de l'OutreTerre vivant par delà les mers, aux confins de Kalimdor, sur les iles des brumes, avaient la peu bleue. C'était le premier qui suscitait autant son intérêt.

Le mage se releva, il apella sa monture, un sublime tigre noir, avec un poil brillant, des yeux noirs étincelants et vifs. Puis il posa la dépouille du Taureen sur la selle.
La Lolita n'osait sortir de sa cachette, peureuse, inquiète, timide ... Le Naaru la retrouva d'un regard, à l'endroit où il l'avait déposé. Il la fixa, avec des yeux très sombre, un visage tendu inquiet, partiellement masque par la capuche, mais très rapidement son humeur changea, il bascula sa capuche vers l'arrière, montrant un visage radieux, arborant quelques tentacules, une coiffure soignée et une pilosité très entretenue. Une homme de rang se dit KadMae. Le sourire de l'homme d'une autre Terre, libéra l'enfant, lui faisant même esquisser un bref rictus en guise de sourire.
Puis l'homme approcha dans une démarche, simple et souple, on voyait ces vêtements coulissait parfaitement autour de son corps solide et puissant, lorsqu'il arriva à la hauteur de la fillette, le Mage s'accroupit pour limité l'infériorité de la jeune humaine et lui dit:
-Bonjour Mademoiselle, je me nomme MaeihDrei, mage au service de l'Alliance. Comment te nommes tu?
-Mes parents m'ont appris de ne pas parler aux inconnus, répliqua KadMae avec beaucoup de dédain
-Je comprends, repris le mage, donc je continuerai à t'appeler mademoiselle d'Elwynn, jusqu'à ce que je te ramène chez tes parents!
-Comment ça! grommela l'enfant
-Un Taureen de son éducation, n'était pas là pour rien, le secteur va être dangereux pendant quelques temps, j'en suis persuadé. Ainsi, je pense qu'avec ton panier tu te rends à Hurlevent qui est à quelques lieues d'ici. Je t'y accompagnerai puisque cette capitale est le but de mon voyage. Ensuite, je t'escorterai jusqu'au logis de tes parents et essaierai de les engagés à rejoindre la capitale, pour leur sécurité. Les jours à venir s'empreignent de l'ombre des guerriers de la horde.

(Suite part II)

part II

Jellabila viens de suivre l'enseignement son Maître Elara, quelques techniques qui lui seront bien utiles lors de ces combats. Même si ces combats se résument souvent par une approche silencieuse et permicieuse, pour que d'un seul coup elle assène ces courroux sur les cibles prises au dépourvu. Elle profite aussi de ces talents chèrement acquis, pour soulager des bourgeois bedonnant exhibant un peu trop leur classe fortunée. Après tout il n'est pas commun sous les cieux de la "lune d'argent" d'être honnête. On voit chaque jour une de ces altercations belliqueuses qui entraînent et fortifient les rangs des réfractaires aux lignes lumineuses tracées par l'Alliance, mais sont-elles si lumineuses? ces voies défendus si ardemment, par ces Rois terrés dans leur forteresse, assis fièrement sur leurs trônes massifs.
Jellabila avait beaucoup de connaissances sur ces "ennemis" de toujours, et son éducation amplifié sont sentiments de dégoûts et de rébellion, vis à vis des sang purs et bleus de l'Alliance. Mais ces idées l'effleurait et repartait aussi vite ses missions d'entraînement l'absorbaient suffisamment pour ne pas réfléchir à ces considérations, auxquelles elle n'avait aucune force de décision. Peut être, un jour aurait-elle un poste important au sein de la horde, ou pas! Sera-t-elle un héros? Ces talents ne conduisait que rarement au panthéon des forces politiques, on préférait les éloignés de la junte au pouvoir, leur réputation les précédés en tant qu'assassin du silence, en tant qu'écouteur des indiscrétions qu'ils monnayaient chèrement sous forme de chantage. Mais ils étaient exclusivement demandés pour ces besognes ... Jellabila quitta la capitale des Elfes pour se rendre chez les Tranquilliens. Elle loua pour se faire un faucons-dragons à la Maîtresse de ciel Tombejour. En arrivant, dans ce village les amicaux accueillir son arrivée chaleureusement, elle trouva cette joie fort plaisante mais fort inquiétante. Lors de son premier passage à peine si on lui adressait la parole, là tout juste on ne la portait pas un triomphe. Elle compris très vite cet engouement, quand elle arriva devant la Magistrice Aminel, qui lui demanda de grand service de nettoyage, et lui suggéra d'aller porter quelques informations au Grand exécuteur Mavren. Ce dernier avait aussi une liste impressionnante de doléances. Jellabila accepta tout, se disant que ces expériences lui offrirait non seulement de la maturité, quelques pièces pour survivre mais surtout une réputation à la hauteur de ces besoins pour la grande mission qui lui était confiée, la priorité de sa vie, sa seule vraie motivation.

MaeihDrei marchait d'un pas décidé à coté de sa monture, le Taureen en travers de la selle, et la fillette trônant fièrement au dessus, tel la déesse Diane montrant sa chasse. Le mage avait eu quelques souci à démontrer à l'enfant que le Taureen ne montrer plus de risque et que la troisième corne l'avait définitivement envoyer sur le Styx à bord de la frêle mais sur embarcation de Caron le nocher des enfers. L'enfant décida enfin se profiter des facilités du tigre, plutôt que de ces frêles jambes. MaeihDrei finit par obtenir son nom, son ascendance et le point plus ou moins précis de son foyer. Ces informations lui permettrait de laisser la jeune fille en sécurité à la capitale, pendant qu'il irai avertir ces parents. Elle demeurait non loin du comté de l'Or, a proximité du camp nomade ou s'installe souvent la foire de sombrelune. Le fillette en parlait avec une tel conviction, un tel émerveillement, une telle joie, que le mage fut confus de n'avoir jamais était à cet évènement du comté de l'Or, il l'avait souvent croisé du Coté de Shattrah ou des Pitons du tonnerres, mais jamais en forêt d'Elwynn. Il consultait l'agenda de KadMae, pour prendre note de la prochaine escapade des noceurs dans cette région. Hurlevent sembla arrivé très rapidement, les gardes reconnurent le titre d'ambassadeur du Naaru, mais étant donné la cargaison singulière du mage, vérifièrent son identité et surtout confirmèrent le trépas de la grande bête à corne, puis laissèrent passer le trio improbable.

L'arcaniste confia temporairement son tigre chargé, à l'écurie demandant a un garde d'Hurlevent de monter la garde, pour que personne ne dépouille la bête déchue, il lui dit:
- Garde, veuillez-vous placer en faction auprès de ce malfrat inanimé! Sa dépouille pourrait nous apprendre beaucoup de chose, à la cité comme à toutes les factions de l'Alliance, alors que personne n'y touche avant mon retour. Je m'en vais escorter cette jeune damoiselle, jusqu'à la fin de sa mission. Je vous tiendrait personnellement responsable des dégâts produit sur ce corps, s'il y en avait à mon retour!
Le garde ne broncha pas mais trouver les ordres du Mage Draeneï un peu cavalier. Voilà que les Draeneï nous commandent maintenant, en plus il est mage, comme si ces invocateurs avaient une vrai utilité au sein de l'Alliance. Seul les plaques des armures, et le fil des épées bien aiguisés ont raison des invasions barbares que subit régulièrement Hurlevent. Mais il se ravisa, il était non seulement de cercle suprême, il arborait la marque des ambassadeurs et était équipé de matériel montrant la vaillance au combat. Ne pas observé sa faction pourrait lui fermé d'innombrable portes pour sa carrière militaire. Petit à petit, les badauds s'arrêtèrent, inquiets, de voir cette masse cassée sur le dos du félin. Le garde montrait sa faction, et faisait reculer la masse curieuse. Puis Jenova Targe-Pierre intervint,
- Que faites-vous là garde Tarpetis! Avec cette horreur dans mon écurie
- Reculez tous! Cela est un ordre! Hurla le garde,
- Cet abject rejeton de Cairne Sabot-de-sang est le résultat d'une quête épique menée par un ambassadeur de l'Alliance. Il m'en a confié la garde. Et j'accomplirai ma mission, au péril de ma vie et peut être de la votre, continua-t-il de plus en plus hésitant et mal à l'aise.

La populace recula d'un pas à cette annonce, puis les voix enflèrent, "mais il est mort le Taureen ... son armure doit valoir son pesant d'or chez les marchands ...", puis la plèbe repris sa marche sur le garde! Qui plus ou moins étouffait, faisait de son corps une muraille faces aux cupides pleutres, qui avident, transpercaient ses maigres défenses. Le tigre allongé, se leva brusquement, hurlant tous crocs sortis en direction de l'enchevêtrement de corps difforme qui se présenté à lui. Aussitôt, La masse surprise commença alors, à se disperser dans un ordre chaotique. Jenova Hurla au tigre:
- Tu te calmes, ou tu tateras de mon fouet! Félin mal élevé!

L'animal lança un ronronnement de défi, à la maitresse des écuries, tout en se mettant dans une position longuement apprise au cours des champ de bataille. La tenancière de l'animalerie, compris que l'affrontement ne pourrais être que terrible, face à un animal aussi entraîné. Elle calma son éloquence naturelle, puis susurra:
- Gentil chaton, reprend ta couche et prend un bon repos, la cuisine te prépare de succulent mets.
Le gros chat désarma, puis avec un regard encore inquiet, observait l'environnement au complet ... Puis posa son ventre au sol, gardant des appuis pour réagir.

MaeihDrei de son coté, accompagna l'enfant dans sa livraison.
Allison enjouée embrassa l'enfant:
- Tu m'amènes la livraison, parfait ma petite KadMae. Va voir à l'étage Ethalan mon fils fête ses 8 ans, va profiter du gâteau et des animations.

La fillette coutumière des lieux s'empresse de gravir les escaliers, oubliant de remercier le mage pour son aide. MaeihDrei se fit la remarque mais compris aisément qu'une fête d'anniversaire avec un gâteau choisi par une des marchandes le plus en vue d'Hurlevent ne pouvais que faire oublier tout le reste. Allison voyant la jeunette s'éclipsait, inerrogea l'ambassadeur:
- Pourriez-vous m'expliquer votre présence au côté de ma petite livreuse?
MaeihDrei s'attendait à cette question, il commença par éluder rapidement la question, mettant ces priorités à sa mission,
- Chère Allison, commençons par le commencement, pourriez-vous me remplir ma besace de mets de campagne, car l'avenir semble me prédire de longue combats.
Allison remplit la besace, de denrées fort facile à transporter et fortement chargée en énergie aussi bien soignant que régénérante. Le Mage repris en réglant son dû:
- Je vous remercie, pour aliments qui me seront précieux. Ensuite, j'ai une requête à vous formuler, je vous avoue qu'elle n'est pas banal, mais je ferai appel à votre instinct maternelle s'il le faut.
Allison inquiète du silence sur sa question et maintenant sur cette requête qui très importante, commence à imaginer des catastrophes ...
- Pourriez-vous garder la petite chez vous quelques temps, je la sens en sécurité ici, commença le grand homme à peau de saphir ...
- Y aurait-il des grands malheurs en prévision, coupa l'aubergiste montrant des yeux d'effroi
- N'ayait crainte, les défias rodent beaucoup autour des remparts en ce moment, et quelques maraudeurs ont été surpris dans la forêt. J'ai constaté que les défenses avaient été renforcée, et vraisemblablement bien entraînée. Je préfère savoir cet enfant ici que sur les routes du comté de l'Or, en ce moment. Je peux juste vous rassurer en vous disant que les capitales veront sous peu de grandes fêtes se dérouler.
L'aubergiste se vit un peu rassurer par les propos de l'ambassadeur, et accepta de garder quelques temps la jeune fillette. Le mage promis de revenir aux nouvelles.

Quand le mage revint aux abords des écuries, il vit un attroupement spectaculaire. Il cria à la foule de lui ouvrir un passage, ce qui n'eu aucun effet, il supposa que son récent butin, devait attiser les ragots et les envies. Pour se faire entendre, il saisi un feu d'artifice qu'il lança haut dans les cieux afin de ne blesser personne, la détonation fit tourner quelques émotifs, mais n'eu pas l'effet escompté. Alors l'arcaniste, se recula assez loin, puis siffla brièvement mais quasiment sans bruit.

Le tigre de combat averti par ces ondes sonores quasi inaudible par le commun des mortels, bondit sur ces quatre pattes, rugit violemment, puis fonça dans la foule gueule ouverte, montrant ces énormes canines rétractiles au plus long de leur capacités. La foule se fendit dans un joyeux balai de quincophonie, de crainte et de panique!
La dresseuse sorti son fouet, mais le temps d'armer son arme de domination, le felin était positionné derrière un mage immense. Le garde accourrait au près du mage, il se mit à genou, balbutiant des excuses, pour son innefficacité implorant le pardon de l'arcaniste. MaeihDrei lui fit signe de se lever, puis se retourna, la foule montrer ces capacités de calme et de silence. MaeihDrei vit la dépouille intacte et lança au garde:
- Comment t'appelles-tu fier guet d'Hurlevent?
- Tarpetis, bégéya le garde
- La tâche n'était pas aisée, tu as honoré ma confiance. Je parlerai de toi au chef de la garde et prends cette obole, pour service rendu.
- Cher Excellence, je vous remercie pour toutes ces éloges mais je peux accepter votre tribu, cela m'est interdit par l'Ordre des Guets d'Hurlevent, dit-il en s'agenouillant de nouveau.
- Je ne te paie pas pour avoir fait ton travail de surveillant, mais pour un service que tu m'as rendu, prend cet argent à titre personnel? J'aviserai ton Responsable de mon don, et la manière dont tu l'as gagné. Et je t'en prie relève toi, et soit fier de tes actes!

MaeihDrei pris une voix plus solennelle, est beaucoup plus forte, il ne parlait plus il hurlait.
-Fiers habitants d'Hurlevent, ce malotru est une demande des hautes instances du Kirin Thor. Je suis désolé de vous avoir affolé pour peu de choses. Ce membre indélicat ne nuira plus, et nous permettra de vaincre la horde avec sa simple dépouille. Je vais de ce pas rendre rapport au donjon.

Le peuple l'acclamait pour ces quelques subtiles mensonges d'état, visant à garder le calme de la ville. Il savait que rien de devait briser la confiance de ce peuple si le combat devait venir jusqu'au portes de la cité des hommes.

Puis suivi de son fidèle félin, il tourna les talons en direction du donjon.

(Suite Part III)

Part III:

Le Roi de la Horde Thrall, avec son armure épique étincelante, se lève de son trône pour accueillir son allié de Mulgore, Cairne Sabot-de-sang, accompagné de Baine, le dauphin de leur race. Après quelques pas, il serre chaleureusement la main immense du maitre des Taureens, puis aussi Vif que l'éclair l'Orc assure aussi le protocole envers le Dauphin et convie des invités à prendre place autour d'une table de banquet massive.
Thrall ouvre le débat:
- Cairne! cela me fait plaisir de vous voir. Je suis heureux que vous ayez retenu mon invitation.
- J'avais cru comprendre que certaines urgences, nous contraignait à cette rencontre? Non?
- Effectivement, laissons les civilités aux autres. Je vais être sans détour, mes informateurs auraient entendu parler de pas mal d'agitation au sein d'Hurlevent suite à des intrusions mal-opportunes de certains membres de notre association, et plus particulièrement de certains Taureens. Aurais-tu des opérations en cours, du coté d'Hurlevent? Ou d'autre capitales de l'Alliance?
Cairne un peu déconcertait, lève, inquiet, son visage de buffle, puis répond:
- Mes informations se rapprochent étonnamment des tiennes, Thrall. Mais je n'ai aucunement de plan, vis à vis des capitales des forces de l'Alliance, et bon nombre de mes informateurs cherche les causes de ses débordements, dans la forêt d'Elwynn.
- Je te crois, Cairne, Cependant notre pacte du moment avec l'Alliance pour nettoyer le fléau du Roi Liche en Norfendre, se trouve fragiliser par ces interventions aux abords de la cité des hommes? Les sages du Kirin-thor, n'inonde de courrier, et souhaite mes explications au plus vite. Or je n'ai pas encore d'explications à leur fournir, non pas qu'ils me fassent peur ces invocateurs vieillissants, mais la paix relative en Norfendre nous est profitable.
- Ta position est compréhensible, Thrall. J'ai d'ailleurs envoyé quelques diplomates auprès du Roi Wrynn, pour lui expliquer que nous n'avons pas d'intentions belliqueuses à ces portes.
- Tu as bien fait Cairne, je suis content de voir que tu t'occupe de cela! Maintenant festoyons en l'honneur de ta venue.

Les gargantuesques préparations et les troubadours envahissent, la salle amenant leurs doux fumets en rythme avec les tambours de peaux.

Pendant ce temps, MaeihDrei marche, le longs des canaux, plongé dans ces pensées en direction du donjon d'Hurlevent. Puis il s'arrête brusquement, s'assoit en sortant un parchemin, une plume, puis griffonne rapidement quelques phrases:
"Cher Grand maitre,

Je me permet ces quelques lignes pour vous informer qu'un certain nombre d'information, me font émettre l'hypothèse d'un danger imminent pour les capitales de l'Alliance et plus particulièrement pour la capitale des hommes!

Je me met de ce pas en route pour le Donjon du Roi, ou j'espère rencontrer l'Emissaire Taluun des factions de l'Exodar et conseiller du roi, pour lui faire par de mes découvertes.

Je vous informerai rapidement, des informations qui m'inspire cette crainte.

Bien à vous Grand Maitre

MaeihDrei
"

Il se relève dévisageant les passants les uns après les autres, puis il voit un paladin humain, un peu jeune mais il l'air digne de confiance. Il l'interpelle:
- Vous le paladin! Oui vous, auriez-vous quelques minutes à m'accorder
- Moi, répondit le paladin
- Voici un message à transmettre à Wulfried, vous le trouverai au Quartier général de Lux Impérium, dans la salle de commandement de la veille Ville, veuillez lui remettre en main propre. Voici le tribu pour votre action.

Le paladin surpris de requête s'exécuta sans rechigner, après tout 5 pièce d'Or pour quelques minutes l'opération était bonne, même si l'objectif n'est pas la richesse, cela permet d'aider le quotidien.

Puis le mage repris rapidement sa marche vers le donjon pour y rencontrer l'émissaire Taluun, pour lui faire par de ces inquiétudes preuves à l'appui. Aux portes du Donjon les gardes Royaux inspectent le Mage, bien qu'il arbore son tabard de guilde, ces insignes d'Ambassadeur, de Champion de l'Alliance. La confiance n'est pas de mise, remarque le Naaru, cela est positif pour la sécurité du roi, mais inquiétant quand à la nouvelle que j'apporte, les bruits de l'écurie seraient-ils déjà parvenu jusqu'au plus haut, ou confirme-ton ainsi mes craintes?

Les gardes prennent un grand soin de vérifier que l'immense pachiderme soit dans l'au delà, puis le plus gradé s'adresse à l'invocateur:
- Grand Mage, qu'elle est la raison de cette venue aussi mal accompagné.
- Monsieur, je requiert un entretien avec le Grand sage Taluun.
- Très bien et peut-on en connaître la teneur? Repris le Garde
- La teneur n'a d'intérêt qu'entre lui et moi, même si mon défunt compagnon n'y est pas étranger, répondit la Mage
- Soit, je vais transmettre votre requête et vous prierez d'entrer sans votre monture ainsi chevauchée. Ordonna le militaire.
- Pardon, Lieutenant mais le mécréant est partie prenante de ma mission. Donc je préfère attendre l'émissaire ici, ne vous en déplaise.
Le garde du corps acquiesça, et glissa quelques mots à un apprenti de la milice, qui se mit en course vers l'intérieur du palais.

(Suite Part IV)

Part IV
Le mage attendait patiemment devant le palais regardant les flots incessants des passants, avec ses lots de changements de direction, d'arrêt impromptu, des groupes discustant au milieu du flot. MaeihDrei semblait voir une fourmillière, ou chaque membre de la communauté poursuit le but qu'on lui a fixé et inlassablement pour ses oeuvres, ses quêtes! Il admirait cette plèbe, formant l'illusion d'une masse liquide en ecoulement, l'esprit du mage s'égarait dans ses songes les plus profonds! Lorsque la masse grouillante s'immobilisa comme gelée, pétrifiée ... L'arcaniste reconnu le bruit du tocsin, il se retourna vers le garde, il croisa son regard! Le garde était pétrifié sur place, la sueur, la peur dégoulinée de son âme montrant son manque d'expérience. Le mage observa de nouveau la foule, qui d'un flot tranquille et canalisé s'était transformé en une cohue, un tohubohu indescriptible! La panique! ... Les humains en majorité ne se maitrisaient plus!

Le mage un peu circonspect, se dirigea vers les quartiers Ancien d'Hurlevent, là ou demeure le siège de Lux Imperium et accessoirement la garde d'Hurlevent. En arrivant, sur l'esplanade d'Honneur, les renforts de phalanges lourdement armées sortaient! Il lança au premier venu, qui compte tenu de son armure, de sa droiture et de son visage fermé, était non seulement gradé mais aussi un vétéran, surement un fier combattant d'Azeroth.
- Ou se situe l'alerte Frère d'Arme
Le garde vétéran répondit en le toisant:
- Un mage Draenei, nous sommes sauvés, il repoussera les suppos de la Horde à lui tout seul? Si ta vie t'importe peu suit nous, mais ne nous retarde pas, notre oeuvre est dans la défense de cette ville. Et non dans les vils discours des invocateurs du Kirin Tor ou d'ailleurs.
Puis d'un grand Cri, valorisant ces troupes, le Maréchal s'exprima:
"-Tous aux ports et pas de quartiers, et que nos âmes suivent l'Honneur de nos armes!"
Le mage enfourcha son félin, poussant le corps du Taureen vers une pose alitée sur le rue, puis s'engagea sur le chemins du port de la capitale humaine.
Plus l'invocateur s'approchait de lieu de bataille, plus la violence des armes accouraient à ses oreilles. Il préparait déjà, ces incantations de masse, activant sa présence spirituelle, se remémorant le dialecte du givre ... Sa tension était au maximum, la pression envahissait son âme, il appréhendait à la découverte du port saccagé!

Il arriva au sommet des longues séries marches qui menait au port, il fit une halte pour observer le terrain. Un spectacle de désordre s'offrit à lui, les fiers humains se battaient pour défendre leur source et leurs ressources. Certains n'ayant pas l'art militaire ancrés en eux se battaient à coup de rames, de filets, de tridents, des armes bien inefficace contre des taureens, solidement armés et entrainés.
Le vétéran de la garde jaillit derrière le Mage, lui disant:
- Vous attendez quoi pour charger, si vous êtes venu, ce n'est pas pour faire potiche je suppose!

MaeihDrei se retourna le regard sombre et répondit:
- Mon cher, certes je regarde l'invasion et examine l'axe du meilleur combat pour les repousser dans les flots! Je ne suis pas aussi désespéré que ces combattants improvisés et surtout je garde ma lucidité. Et je préconise, une attaque en pince afin de les repoussés sur les bateaux et ainsi reduire leur espace.
Le vétéran interloquait, répondu frébrillement:
- Cela me parait judicieux!

Puis ordonna à ces troupes de se mettre en formation tout en expliquant à ces lieutenants la stratégie!

Le mage de son coté, vit un groupe de fiers chevaliers arrivés. Il dicta leur direction à sa monture. Les chevaliers avaient choisi l'option du flanc Droit, MaeihDrei les rejoint rapidement. Et d'un seul regard, il les compris et se fit comprendre. La bataille serait rude.

Les paladins et guerriers, lancèrent les charges sur le flanc droit, pendant que les soigneurs se posèrent en retrait, tous boucliers dehors. MaeihDrei se mit entre les deux, observa un laps de temps très court l'efficacité de la charge, pour poser son incantation de pluie de givre.
Des centaines de traits de glace, aiguisés comme des dagues, rapide comme des flèches déchirèrent le ciel pour s'abattre sur les vils assaillants. La surprise marqua un bref instant les guerriers de Mulgore. Les preux paladins profitèrent de cette surprise pour s'enfoncer encore plus au sein, du pack des agresseurs, déclenchant leur superbe cercle de feu et leurs attaques circulaires, puis les guerriers firent tournoyer leurs corps munis de leurs lourdes et solide armes, dépeçant ainsi des dizaines fantassins belliqueux. Le nettoyage du port prenait des airs chaotiques ou les corps dépourvus de vie s'empilent, les uns sur les autres. Les armures étincellantes, perdent de leur éclat, souillées par les plaies mortelles infligées par les armes.

Les soigneurs n'était pas à la fête, bien que protéger avec un bon champ de vision la survie des combattants de lumière exigés de leur part une pur concentration et beaucoup d'agilité, pour que le combat reste équilibrer.

De son coté, le vétéran maitrisait sa hache et son bouclier avec grand talent, parsemant sur son passage des êtres cornus à l'agonie. Ses frères d'armes de tous rangs suivaient son exemple, avec certes moins d'ardeur mais avec autant d'efficacité.

La bataille sur le port faisait rage, les tempêtes de coups s'amplifiaient, les déferlantes d'arcanes toujours précises, fatiguaient petit à petit le Mage qui ressentait un niveau de Mana très faible, mais son oeuvre montrer une grande détermination. Les paladins comme les guerriers ne dénigraient pas, contrairement à leurs habitudes, la présence du jeteur de sorts. Ils voyaient les monstres marqués de givre ou d'arcane s'effondraient à leur pieds! Il y avait pourtant toujorus de cette arogance en eux, qui les poussaient à être encore plus fort que la subtile magie des arcanes. Ceci MaeihDrei l'avait remarqué, il y a longtemps et en jouait quand il le fallait!

Les renforts Taureens semblaient se tarir, les bateaux arrivant par flux incessants s'arrêtait. L'horizon semblait enfin vierge de futurs défunts! Cela n'était pas sans rassurer l'arcaniste.

La tenaille portait ces fruits, les têtes de taureaux allaient vers la grande baignoire ou gisaient sur les pavés de l'embarcadère. La victoire était à la pointe des armes des défenseurs. MaeihDrei sentait cette fois que sa puissance magique était au niveau zéro de ces capacités, ayant consumer tous ces sorts de regain, ayant avaler toutes ces potions régénératrices, il ne lui rester que la petit pause réparatrice. Il enfila rapidement une grande rasade d'eau des montagnes accompagnée d'une grappe de raisin, son dynamisme reprit ainsi très vite une autre allure!

Il s'approcha de la mêlée sanglante, brandissant son grimoire, et hurlant des onomatopées provenant d'un langage ancien, une vague de flamme apparu, suivi d'un nouveau déluge de lame glaciaires. Puis le ciel se couvrit subitement , le vent glaciale du déluge qu'il venait d'invoquer se trouva couvert par une immense chaleur, odorante, bestiale, inhumaine... MaeihDrei surprit se retourna, pendant qu'il sentait son corps s'élever par des points de pressions insoutenables contre des épaules...

(suite Part V)